Tâche 1 : Phénotypage numérique

Différents travaux ont été développés qui identifient des descripteurs verbaux et non verbaux spécifiques aux troubles mentaux. Dans ce contexte, la plupart des stratégies s'appuient sur des modalités visuelles, acoustiques et textuelles pour une courte gamme de troubles (principalement la dépression).

L’objectif du projet est de déterminer un phénotype digital permettant de discriminer les symptômes négatifs de la schizophrénie (cf. WP1 Tâche 2) et les symptômes anxiodépressifs (cf. WP2 Tâche 3). Procédures. Le but est d'évaluer différents facteurs :

• la rigidité corporelle en analysant les caractéristiques spécifiques de la posture du corps
• les tremblements  indicateurs d’un éventuel signal de stress en étudiant les caractéristiques de la dynamique de frappe sur un clavier d’ordinateur
• la fatigue à partir de l’importance des cernes sous les yeux
• les émotions faciales en  représentant correctement les descripteurs visuels

Pour cela, des descripteurs textuels capables notamment de quantifier l'orientation temporelle et l'intensité des émotions ont été définis, car il a été prouvé qu'ils sont étroitement liés aux troubles mentaux. D’autres indicateurs textuels seront analysés tels que la cohérence discursive, la répétition d’idées, le niveau d’abstraction du discours, la thématisation du discours, entre autres.

Les méthodologies d'enregistrements audio et vidéos ont été mises en place. Une publication sur la détection de symptômes de la dépression à partir d’entretiens patient-thérapeute a été oubliée dans une revue de ranq Q1 (i.e., 1er quartile du facteur d'impact des journeaux du domaine). Un partenariat entre le CHU de Caen et le CHU de Brest pour des projets de plateforme multimodale pour le phénotypage numérique, le développement de modèles d’apprentissage profond intégrant des connaissances externes (dictionnaires médicaux et annotations des psychiatres) et la création d’une base de données d’entretiens patients-thérapeutes est en cours de création.