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Les interventions adjuvantes en psychiatrie

Les interventions adjuvantes en psychiatrie sont les stratégies thérapeutiques utilisées de manière parallèle voire dans certains cas en remplacement de la thérapie médicamenteuse classique. Elles contribuent à la gestion des symptômes et au bien-être psychologique des personnes présentant des troubles mentaux.

Les études réalisées dans le cadre de la FHU A²M²P sont focalisées sur trois types d'interventions adjuvantes:

  1. L'utilisation de la stimulation magnétique transcrânienne dans la prise en charge des hallucinations auditivo-verbales dans la la schizophrénie (étude MAINTSTIM)
  2. L'activité physique adaptée dans la prise en charge psychique et cognitive des symptômes de la schizophrénie (étude PEPSY)
  3. L'utilisation de la méditation pleine conscience dans la prise en charge des symptômes de deuil prolongé (étude CALM-NIPS).

I. La stimulation magnétique transcrânienne (TMS)

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II. L'activité physique adaptée

La pratique d’une activité physique adaptée présente de nombreux bienfaits sur la santé mentale notamment une plus grande capacité à agir, à se concentrer, à se souvenir.  Elle contribuerait également à une amélioration de l’estime de soi, du bien-être et des rythmes veille-sommeil. Chez les patients atteints de schizophrénie, de nombreuses études ont montré son utilité dans la gestion des symptômes cliniques, des déficits cognitifs et même sur les structures cérébrales. L’étude PEPSY menée par l’équipe Neuroporésage auprès de cette population a comparé les effets de l’APA par rapport à ceux d’un programme d’éducation à la santé.  


III. La méditation

Les thérapies appuyées sur la méditation pleine conscience impliquent un entraînement à la focalisation de l'attention sur les pensées, sentiments ou sensations physiologiques qui constituent l'expérience immédiate. Elles permettent l'adoption d'une position d'observateur vis-à-vis des pensées et émotions, associée à une meilleure gestion du stress et de l'anxiété. Plusieurs études ont en effet démontré que la méditation de pleine conscience (mindfulness) réduit la réactivité au stress chez les personnes en bonne santé et dans les troubles anxieux. Dans le cadre de la FHU A²M²P, l'étude CALM-NIPS, coordonnée par le Pr Eric Bui et financée par la région Normandie, cherche à démontrer l'efficacité de ce type d'intervention sur les symptômes de deuil prolongé et à identifier les mécanismes neurobiologiques associés.